Cyberwoman

Fini les couches

Publié le 27 février 2007, mise à jour le 13 mai 2007

Une des étapes importantes dans la vie de votre enfant est l’apprentissage de la propreté. C’est une étape qui peut se révéler difficile aussi bien pour les enfants que pour les parents.

Vous serez certainement confrontés rapidement à la pression de votre entourage (famille, amis, autres parents etc..) qui s’étonneront que vous n’ayez pas encore entamé cet apprentissage ou qui vanteront les exploits de leur boudchou qui fait son caca dans le pot depuis l’âge de 13 mois ! Vous ne devez en aucun cas succomber à cette pression et respecter quelques étapes essentielles recommandées par les spécialistes.

Lorsque ma fille a eu 18 mois, je me suis dit qu’il était temps d’entamer le processus ! J’avais commencé à me documenter sur la question et 18 mois semblait l’âge idéal. J’ai donc voulu appliquer les bons conseils dispensés dans les livres mais je me suis rapidement rendu compte que chaque enfant est différent (je le savais déjà, rassurez-vous !) et que ma fille prenait un malin plaisir à se distinguer !

Les signes importants

Les spécialistes expliquent que vous devez observer certains signes précis pour déterminer si votre enfant est prêt à entamer l’abandon progressif de ses couches

Votre enfant va à la selle régulièrement : ma fille avait l’habitude de faire ses gros besoins à chaque fois que je venais de lui changer sa couche ! Votre enfant manifeste l’envie d’aller aux toilettes seul : elle n’a jamais eu cette envie si ce n’est pour me suivre quand moi j’y allais ou pour y enfermer le chien ! Votre enfant n’apprécie pas ou ne supporte plus de rester dans des couches mouillées : ma fille " barbotait " depuis sa naissance dans ses couches mouillées et ça n’a jamais eu l’air de l’ennuyer ! Votre enfant imite votre comportement, laissez le vous suivre aux toilettes : la mienne me suivait de temps en temps, je l’ai donc " invitée " à m’accompagner plus souvent. Mais elle a voulu rapidement savoir coûte que coûte ce que je pouvais bien " abandonner " dans les toilettes. J’ai mis rapidement fin à cette situation gênante pour moi ! Je décidais donc de tenter le coup malgré tous ces mauvais signes, profitant de l’été, pour laisser ma progéniture gambader les fesses à l’air ou en petite culotte.

Les bons conseils

Toujours pleine de bonne volonté, je décidais d’appliquer quelques conseils de personnes averties

Acheter un pot stable et pas trop excentrique : j’ai pris un pot tout simple, rose. Mettre votre enfant sur le pot régulièrement : j’essayais de repérer les moments où ma fille était susceptible d’avoir une petite ou grosse envie. Observez les attitudes qui étaient susceptibles d’être révélatrice d’une envie : c’est ce que je faisais constamment, sans succès. Laisser le plus possible votre enfant les fesses à l’air ou en petite culotte : pas de problèmes, moins elle en avait sur elle, plus vite j’irais pour la mettre sur le pot ! Si votre enfant refuse de rester sur le pot, lui lire une histoire : c’est ça ! pour que devenue adulte, elle garde cette habitude et passe des heures aux toilettes avec un bouquin ! Pendant un mois, je n’ai pas eu une seule fois l’occasion de laver le pot ! Par contre, mes carrelages n’ont jamais été aussi propres car j’étais sans cesse en train de laver pour éponger les petits accidents.

Je décidais donc d’expliquer clairement à ma fille ce que j’attendais d’elle. Elle devait me prévenir dès qu’elle avait envie de pipi et elle devait le faire dans son pot. Dès le lendemain, j’entendais du fond de la salle à manger : maman…pipi ! J’accouru, aux anges, mais déchantais rapidement à la vue de la marre dans laquelle baignait mon poussin.

Néanmoins, nous avions progressé et elle semblait avoir pris conscience de la situation même si elle éprouvait encore des problèmes d’anticipation. Ce fut donc le début d’une longue période de courses à la recherche du pot, qui n’était jamais là où il aurait dû être. Ce fût aussi une longue période de lavage de petites culottes et de nettoyage de sols.

Mais lentement, nous arrivâmes à " attraper " quelques pipi, puis d’autres choses…. Enfin, mi-septembre, nous pouvions considérer que notre fille était propre.

Il ne me restait plus qu’à attaquer la nuit, mais ça c’est une autre histoire !


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