C'est par curiosité croissante pour le phénomène des crop circle que j'ai décidé de me rendre à cette conférence, que je pressentais comme très enrichissante. Je ne fus pas déçu, et je remercie de ce fait vivement Anne Moro qui m'a permis de prendre connaissance de la tenue de cette réunion sur son site à présent bien connu.

Quelques mots pour commencer sur William BETTS. Je ne connais de lui que ce qu'il nous en a dit, c'est à dire peu de choses ! Il est âgé d'une cinquantaine d'années, et il est professeur de dessin technique à LONDRES, pour collèges et lycées. Il a un accent très " British " évidemment lorsqu'il s'exprime dans un Français quelque peu hésitant, mais tout à fait compréhensible, si on lui pardonne le choix parfois inadéquat de certains termes. Il s'intéresse aux crop circle, ou plutôt connaît le phénomène devrais-je dire, depuis une quinzaine d'années. Il pensait au départ, comme beaucoup, que tous les crop circle étaient l'œuvre de farceurs, amateurs de " land art " comme lui. Il changera d'avis après avoir pris connaissance de l'apparition du crop circle baptisé Julia en juillet 1996, qui aurait été dessiné en plein jour en un temps très réduit, entre 15 et 30 minutes.

J'ai fait au passage une recherche rapide sur ce crop, et j'ai trouvé ces quelques pages (ici et là, en Anglais, dont une extraite de circlemakers.org qui a trouvé, évidemment, " quelqu'un qui connaît ceux qui ont fait ça ", mais sans préciser qui !

William a commencé son exposé par nous donner son opinion, ce qui n'est pas très commun. Je résume en quelques mots : il pense que nous, humains, sommes responsables d'une part du phénomène qu'il estime à 50 %. N'y voyez pas là qu'il affirme que 50 % des crop circle sont fait par des hommes avec des moyens rudimentaires style " planches et ficelles ". Non, car ce n'est pas ça. Il pense, après l'étude du phénomène qu'il a pu faire, que l'homme inspire, soit par la pensée, soit par tout autre moyen, l'Intelligence ou le processus qui génère les figures. Il croit qu'une interaction active existe entre nous, humains, et " ce " qui crée les crop circle. Nous verrons plus tard que cette " faculté d'inspiration " n'est selon lui peut-être pas donnée à tout le monde.
Il va tenter de démontrer ce point de vue, à l'aide de nombreux exemples.

NdR : le résumé effectué ci-dessous ne tient pas compte de l'exposé chronologique des faits tel qu'il a pu être fait par William BETTS lors de sa conférence. Je me suis attaché à faire ressortir les éléments importants, indépendamment de l'ordre dans lequel ils ont été évoqués.

William s'est intéressé à cette relation mental-crop rapidement, après avoir remarqué quelques événements bizarres qu'il n'a pu se résoudre à considérer comme des coïncidences. Par exemple, il a expliqué avoir appris l'apparition de ce crop circle quelques temps après avoir longuement regardé un de ses cactus. Il ne montrera malheureusement aucune photo de cette plante, et en donnera juste le nom latin qu'il m'aurait étonné d'avoir retenu ! Heureusement que William a bien voulu répondre à mes mails de précision, et je sais à présent qu'il s'agit d'un Strombocactus Disciformis ; il m'a même envoyé une photo de celui-ci ! J'ai fait quelques recherches sur les formes que peuvent revêtir les cactus, et il faut avouer que j'en ai trouvées quelques unes qui ressemblent également fortement à ce crop circle vues du dessus. J'ai trouvé aussi qu'une telle figure pouvait représenter un " Torus ", qui serait une forme primaire de l'existence, que l'on retrouverait souvent dans la conception du monde vivant.

William a expliqué qu'il avait fait une conférence l'année dernière, si j'ai bien compris dans la même librairie où nous nous trouvions à Nantes. Alors qu'il voulait passer des images qu'il avait tournées, William a été très surpris de voir que le film qu'il avait pourtant calé à un endroit précis était rembobiné. Il a donc cherché de nouveau l'endroit qu'il souhaitait diffuser. Pendant ce temps, le rétroprojecteur montrait une photographie du Triple Julia apparu quelques jours après le Julia, en juillet 96. Vingt minutes plus tard, il a pu diffuser son film.
Quelques jours plus tard, le monde a découvert le gigantesque crop de Milk Hill, proche dans la construction des modèles Julia, mais avec six branches.
William explique que le crop de Milk Hill 2001 a pu ainsi être " inspiré " par l'exposition prolongée de la photo du Triple Julia aux participants de la conférence qu'il a donnée, comme si le fait que toutes ces personnes regardent en même temps ce crop circle de 1996 ait motivé l'Intelligence qui élabore les formations pour dessiner une figure similaire mais en plus grandiose. Ce serait ce fameux lien mental-crop.

William nous montrera une série de photographies qu'il a lui même faites à l'intérieur de nombreux crop circle. On en voit malheureusement peu sur internet, qui privilégie les photos aériennes, très jolies, certes, mais qui ne montrent absolument pas les détails à l'intérieur des formations. Sur ces photos, et comme le précisait William, les chaumes étaient couchés de sorte qu'on avait effectivement l'impression de l'eau qui s'écoule. C'est assez troublant. Sur ces mêmes clichés, on pouvait nettement voir également quelques détails qui à eux seuls excluent, selon lui, la réalisation " planches de bois et ficelles " : sur des petites surfaces, les chaumes étaient couchés dans plusieurs directions différentes, parfois dans quatre directions ( peut-être selon les points cardinaux, mais ça n'a pas été précisé ), à angle droit les unes des autres. Le passage d'une planche n'aurait sans doute pas fait cela, comme le soulignait William. De la même façon, dans un cercle, il montrait que les chaumes de blés étaient couchés dans un sens, mais que le périmètre de celui-ci était aplati dans le sens opposé, mais sur une épaisseur très réduite, de quelques chaumes. Enfin, à de nombreuses reprises, il a photographié, comme s'échappant de certaines figures, des tracés très fins, invisibles depuis le ciel, de parfois un épi de blé de largeur, qui s'enfonçaient de plusieurs mètres dans les blés restés debout ; dans quel but, il l'ignore, mais il est certain qu'il n'y avait pas la place ici pour avoir permis à un homme de se frayer un passage, qui aurait écrasé les chaumes sur une largeur beaucoup plus importante.

William nous a montré notamment des clichés de ces crop circle, à l'intérieur de la majorité desquels il s'est déplacé (les noms donnés aux crop circle suivant sont issus de mon imagination) : Carrés 3D, Magnetic Moire, Yin Yan, Similar Yin, 37 Arrows, Triple Circle, Incomplete magnetic.

Il nous a ensuite présenté un livre, dont je ne me souviens plus exactement comment et quand il se l'est procuré, s'il l'a acheté par hasard pour ses cours, ou si on lui l'a conseillé dans le but de lui montrer quelque chose. Bref, ça n'a pas grande importance. Il s'agit de " Mosaic and Tessellated Patterns : How to Create Them : With 32 Plates to Color " de John S. Wilson, aux Editions DOVER PUBLICATIONS. Il est disponible, à titre info et entre autre, sur amazon, à un prix très réduit ( de l'ordre de 7 € ).

Toujours est-il que dans ce livre se trouvent des figures géométriques que l'on retrouve quasiment à l'identique dans les champs de blés. C'est le cas notamment des Carrés 3D, du Magnetic Moire, des 37 Arrows, et de Incomplete magnetic. Par exemple dans le cas de 37 Arrows, dans le livre présenté on pouvait voir la même figure, basée sur quatre cercles de diamètres différents inclus les uns dans les autres, mais avec 36 " flèches ". Comme le précisait William, il est relativement facile de représenter une telle figure sur du papier, chaque flèche occupant un arc de cercle de 10 °. Pour ce qui est de 37 flèches, c'est un peu plus difficile ! Mais pourquoi en avoir fait 37 dans le champ au lieu de 36 comme dans ce bouquin, alors que c'est plus compliqué ?

William est ensuite passé à un crop circle très controversé : Incomplete magnetic. Lorsqu'il a été réalisé, ce crop circle ressemblait à ceci. Le blé est encore vert sur la photo. Puis une autre photo prise plus tard révélera ceci, ce qui a fait dire à beaucoup que ce crop était un hoax (canular), et que les fraudeurs étaient revenus pour essayer de terminer leur travail. Une fois de plus, William sort de son livre une représentation de ce crop, mais achevée. C'est à dire que cette figure dans le champ n'est pas terminée pour qu'elle soit comme dans ce livre de géométrie : il faudrait que certaines touffes de blés soient écrasées, exactement comme ce qui a été commencé sur la seconde photo. Pourquoi ce crop n'a-t-il pas été " fini " ? Pourquoi ceux qui ont voulu achever la figure ne l'ont pas fait jusqu'au bout, comme dans le livre ? C'est un mystère. Mais pas pour William, qui propose que ce crop a peut-être été conçu volontairement inachevé ( sous entendu par " ce " qui crée les crop circle ), pour que nous le complétions nous même compte tenu de la figure que nous avions dans ce bouquin !

William précisera cette idée dans une réponse à l'un des mails que je lui ai expédiés. Il dit que " ce n'est pas exactement comme la formation mais ce n'est jamais le cas de toute façon, comme si les circlemakers se servent de nos pensées mais exigent d'avoir le dernier mot ! " Petite précision : circlemakers est ici à prendre au sens littéral de " faiseurs de cercles ", c'est à dire l'Intelligence, ou " ce " qui crée les cercles, qui ou quoi que ce soit. Ce n'est pas à prendre au sens restrictif de hoaxeurs, l'amalgame étant entretenu parmi le public en raison du nom porté par le site circlemakers.org. Je me permets de le préciser, car j'ai moi-même fait un temps la confusion.

Le conférencier nous a fait voir également deux crop circle apparus en 2001, assez similaires dans leur conception ! le Yin Yan, et un Similar Yin. Ce qui est très intéressant dans le cas du second, c'est que cette année le fermier a fait pousser du colza, vous savez ces fleurs qui forment une immense étendue jaune canari dans les champs. Une fois de plus les hoaxeurs traditionnels prennent du plomb dans l'aile, car sur un cliché montrant ce colza, on pouvait toujours deviner la figure de l'an passé ; en tout cas il n'y avait presque pas de fleurs aux endroits concernés, contrairement au reste du champ très fleuri, où les chaumes de blé n'avaient pas été écrasés il y a un an, comme si quelque chose avait empêché les plantes de se développer normalement cette année. C'était très troublant de voir cela, la même figure ré-apparaître progressivement avec la pousse du colza. Ca démontre que le sol, et pas seulement les blés, a été durablement altéré par un procédé autrement plus sophistiqué qu'une planche de bois. Comment ceux qui revendiquent la réalisation des crop circle avec leurs moyens rudimentaires peuvent-ils expliquer cela ? Je serais bien curieux de l'apprendre.

William a évoqué brièvement l'histoire particulièrement riche du Sud de l'Angleterre, avec notamment l'existence de sites tels Stonehenge, et le fait que les crop circle se plaisent à apparaître auprès de ces édifices très anciens. Selon lui, si les crop circle sont réalisés, c'est pour être vus. Je suis bien d'accord avec lui ! Il pense que peut-être le Sud de l'Angleterre est particulièrement touché par la phénomène en raison de la facilité d'accès de cette région du Monde, eu égard aux nombreux aéroports dispersés là. Et d'expliquer que dans les crop circle on trouve des gens de toutes nationalités, qui se rencontrent, et a-t-il dit, on trouve même parfois des Anglais ! Le phénomène crop circle joue un rôle dans le rapprochement de certaines personnes selon William, des gens qui ne se seraient jamais rencontrés autrement. Est-ce que ces rencontres sont volontairement provoquées ? Par quelle " force " ? Il n'ira pas jusqu'à y répondre.

Il a ensuite relaté quelques épisodes curieux de sa vie, comme un matin où il a photographié un cercle simple tracé dans la terre de son jardin (avec une photo à l'appui). Ou cette autre fois où il dormait dans sa voiture en pleine campagne une nuit d'été à la recherche de quelques événements en rapport avec les crop circle, tels les fameuses lumières flottantes tant de fois décrites, et où au petit matin il a découvert un cercle de blés aplatis (dont j'évalue le diamètre à un mètre environ sur la photo qu'il nous a montrée) quelques mètres plus loin dans le champ, sans qu'aucune trace de pas ou de chaume écrasé ne soit visible autour qui puisse expliquer comment quelqu'un l'aurait réalisé.

Le plus spectaculaire événement qui lui soit arrivé date de cet été 2002. William enseigne dans un lycée, dont on lui a toujours dit qu'il était hanté. Le concierge aurait vu à plusieurs reprises une sorte de silhouette se déplacer. William enchaîne en disant que son lycée se situerait sur une espèce de " pointe imaginaire " d'une figure regroupant de nombreux sites mégalithiques, et que ça pourrait expliquer pourquoi de telles manifestations se produisent ; il en serait d'ailleurs de même de sa maison, après vérifications. Bref, ne nous arrêtons pas à cela car ça n'est pas du plus grand intérêt. Un jour d'été, il constate que cinq règles manquent parmi les vingt que contient un espèce de râtelier situé au fond de la classe. Après fouille des différents cartables des élèves, impossible de mettre la main sur ces instruments. Le lendemain en revenant dans la classe avec une tierce personne (je ne me souvient plus de qui), il constate que plus aucune règle ne se trouve dans le râtelier. Onze d'entre elles sont à présent disposées sur une grande table de la pièce, mais pas au hasard : elles forment un pentagramme, une étoile à cinq branches, chaque branche étant construite avec deux règles, soit dix pour l'étoile, et une onzième est disposée au milieu de la figure. William ne peut expliquer cette formation. Mais ce n'est pas fini. Ils quittent la pièce trente secondes, constatant qu'il manque encore quatre règles sur les quinze qu'il restait. Et en revenant dans la pièce où se trouvait le pentagramme, ils voient à présent, suspendues depuis le plafond pourtant haut de quatre mètres, et quasiment au dessus de la figure, les quatre règles qu'il cherchait ! Elles sont pendues et liées entre elles par une unique ficelle passée au niveau de chaque trou ( chaque règle compte un trou à une extrémité ), de sorte que chaque règle touche sa voisine exactement ! En outre, des fils électriques suspendus près du haut plafond, et dont dispose chacune des six tables de cette classe de technologie, sont à présent entrecroisés, alors que trente secondes avant tout était encore normal, de sorte que les fils situés au dessus des tables disposées aux extrémités de la salle se croisent pour ne plus former qu'un, visuellement en tout cas. Le tout forme donc, du dessus, trois " droites " qui se coupent au centre de la pièce. Tout cela sera montré sur photos aux spectateurs de cette conférence, et une fois de plus c'est très déroutant ! On peut éventuellement sourire lorsque le concierge affirme avoir vu ce qu'on peut appeler des fantômes, mais là il y a bien quelque chose de concret ! Et ça n'est pas encore terminé ! Le soir même, il appelle sa mère et un ami du " Centre for Crop Circle Studies ", et leur explique ce très étrange événement. Encore très troublé, sans raison apparente, William utilisera le terme " ruban " pour définir à ses interlocuteurs ce qui reliait les règles entre elles, alors qu'il s'agissait davantage de ficelle.
Le lendemain, le crop circle ci-contre sera découvert à Milk Hill.
William fait le lien avec ce qui s'est passé dans sa salle de classe la veille : la formation semble représenter des " rubans " et vue de dessus s'apparente fortement à la figure formée avec les fils électriques de sa classe. Il ira plus loin encore, en remarquant que cette formation s'étale sur onze zones séparées par des sillons de tracteurs, comme les onze règles qui formaient le pentagramme sur la table. C'est peut-être aller un peu vite en besogne, voir des choses même là où il n'y en a pas, mais les similitudes sont tout de même troublantes.

William a également évoqué les impressions ressenties dans les formations au sol, très variables selon les individus. Un jour qu'il avait une toux importante et qu'il visitait un crop circle, il a remarqué qu'à l'intérieur de la figure il n'avait plus envie de tousser. Et une fois ressorti de la formation sa toux a repris.

Il a enfin parlé des cas où des animaux auraient été retrouvés dans des figures, extrêmement rares selon lui. Il a évoqué le cas de ce porc-épic retrouvé comme " explosé de l'intérieur " dans une formation américaine ; j'ai trouvé une photo ici. Après une rapide recherche je note que sur son site, Patrick Gross parle, lui, de plusieurs cas de porc-épic " micro-ondés " de la sorte. William est revenu également sur au moins un crop circle dans lequel des centaines de mouches avaient subi le même sort, littéralement explosées, et dont certaines étaient même, comme collées aux épis, notamment par leur langue. On en parle notamment ici, là, et surtout à cette adresse.

Voilà, je pense avoir fait le tour de ce qui a été évoqué lors de cette conférence. Compte tenu de la difficulté annoncée par William BETTS de s'exprimer dans une langue qui ne lui est pas familière, considérant qu'il a pu employer des termes parfois inexacts, j'espère avoir restitué à peu près fidèlement ses paroles et ses idées. Je ne suis en outre évidemment pas à l'abri d'une erreur de compréhension ou d'interprétation. C'est pourquoi je demande à mes lecteurs qui auraient assisté également à cette conférence de William BETTS, ou qui le connaissent un peu mieux que moi, de me signaler immédiatement toute erreur de ma part le concernant lui ou les propos qu'il a tenus.

Concernant les avis exprimés par BETTS, je précise qu'il m'a semblé prudent dans ses affirmations, ouvert à toute explication. Il a librement exprimé ses idées sur le phénomène des crop circle en l'état actuel de ses connaissances, et après avoir visité de nombreuses formations, ce dernier point faisant défaut à beaucoup d'entre nous, résidant en France. William n'a pas essayé d'imposer ses idées, tout au plus a-t-il essayé de faire comprendre à son auditoire pourquoi il pensait que ce lien mental-crop pouvait exister. Les exemples qu'il donne sont, pour certains d'entre eux, très troublants, et je pense notamment à l'épisode dans sa salle de classe l'été dernier. Peut-être William fait-il aussi trop de liens entre ce qui lui arrive à titre privé, qui demeure mystérieux, et le phénomène des crop circle ?. Je pense ici à la représentation présumée de son " cactus " dans un crop, guère convaincante. Mais peut-être existe-t-il réellement un lien entre la pensée humaine et l'apparition de certains crop circle ? Peut-être y a-t-il un intermédiaire entre le mental humain et la formation réalisée, comme une force qui capterait la pensée des hommes, ou du moins de quelques uns d'entre eux, dont semble faire partie William BETTS ? Je m'avance ici, car William n'est pas allé jusque là. Mais force est de constater qu'il a une vie qui côtoie ce qu'on a coutume d'appeler des phénomènes " paranormaux ".

</MikE>